Luttons pour préserver nos variétés naturelles

Le souci de ces pratiques, c’est que ces variétés OGM non-reproductibles ont le monopoles de l’agriculture, délaissant les variétés naturelles à l’abandon et les menaçant d’extinction pour certaines.

Quel sera le plan lorsque ces entreprises fermeront ou décideront de monter leurs prix à des niveaux impayables, et que les semences naturelles seront devenues trop rares pour les exploiter à nouveau ?

C’est dans cette optique que de nombreuses associations comme Kokopelli ou Semailles ont vu le jour. Rubar en fait partie également mais sous une perspective quelque peu différente.

En effet, Rubar, c’est…

On n’est pas sur ce qu’on pourrait appeler une production intensive… L’objectif de Rubar n’est pas d’être rentable, mais d’être utile. Nous souhaitons tirer le meilleur parti de notre propre potager en promouvant la biodiversité auprès des amateurs que vous êtes. Cette culture à petite échelle a son lot d’avantages et d’inconvénients :

Inconvénients

• Prix : les consommables (emballages) et services étant en moins grands nombres, le coût d’une commande individuelle est cher. Ce prix est dilué pour les commandes plus conséquentes par le biais de notre prime de gros.
• Stocks : Nous n’avons pas une capacité de culture énorme. Pour palier à cela, nous envisageons de collaborer avec d’autres particuliers (plus d’infos dans le futur).
• Variété : Nous avons l’essentiel, ce qui peut être un atout pour les hésitants, et un inconvénient si vous cherchez quelque chose en particulier.

Notre histoire

Repenser notre société

La naissance de Rubar est issue d’une idée simple : comment pouvons-nous construire une société désirable à notre échelle ?

Mais pour « construire », il faut des ressources. Nous n’avons pas la fortune d’Elon Musk, et nous avons nullement l’intention de vivre tout ce qu’il a vécu pour l’obtenir.

Nous avons néanmoins la chance d’avoir une maison et un jardin de taille raisonnable, dans lequel nous cultiverions de toute façon. Là sont nos ressources.

Ingénieur en biochimie pour l’un, ergothérapeute pour l’autre, nous sommes tous deux sensibilisés au besoin global qu’a notre société à « revenir aux sources » et remettre, tant que faire ce peu, les géants de l’industrie à leur place : au service du peuple.

Nous connaissions le combat mené par les semenciers à petite et moyenne échelle, tels que Kokopelli ou Semailles, et nous nous sommes dits qu’on pourrait bien suivre leur voie, à notre manière et avec nos moyens.

Après tout, quel travail supplémentaire cela prendrait en plus de récolter les semences et de les envoyer, sachant que nous faisions déjà notre potager ?

Et bien… quand même beaucoup (nous étions jeunes et naïfs) ! Et nous ne sommes clairement pas au bout de nos surprises, car cette aventure est clairement un enseignement permanent.

Alors, prêts à rejoindre notre aventure ?